Un terrible et superbe album pour expliquer la guerre aux enfants… un sujet difficile mais ô combien nécessaire !
Paru chez Mijade en janvier 2019 et créé par Nicola Davies et Rebecca Cobb (traduction française par Nelle Hainaut-Baertsoen), voici un album jeunesse qui saura rester dans les mémoires de bien des façons… Tout d’abord grâce à son dessin simple mais terriblement efficace, et ensuite grâce au choix des mots, extrêmement percutants.


Une histoire pour raconter la guerre du point de vue d’un enfant
Les premières pages semblent nous conter une journée normale dans une école normale… jusqu’à ce que la guerre arrive. Et elle engloutit tout sur son passage : les dessins de volcans, d’oiseaux, les exposés, le tableau, la cour de récré… La guerre ne fait pas de distinction.
C’est ainsi que l’on suit le parcours d’une petite fille qui va se relever peu à peu de la guerre, mais le parcours est extrêmement difficile. On nous raconte la maison détruite, les océans à traverser, le regard des autres… l’intégration… tout est difficile. Mais l’histoire est contée avec tellement de subtilité et de justesse qu’elle en devient merveilleuse.


Nous l’avouons sans honte, nous avons pleuré à la lecture à haute voix de cet album… c’est si poignant, si justement décrit en très peu de mots.
C’est un véritable coup de poing sous forme de livre…
Ainsi, même si le sujet est extrêmement difficile, il est nécessaire d’en parler. Les enfants se questionnent toujours, demandent des explications que nous adultes avons parfois du mal à apporter avec des mots simple. Sur ce sujet, cet album est parfait, et gageons qu’il fera référence.


